- massacrant
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massacrant, ante [ masakrɑ̃, ɑ̃t ] adj.• 1777; de massacre♦ Humeur massacrante, très mauvaise, détestable (cf. D'une humeur de chien, de dogue). Messire Robert « s'était éveillé le matin [...] fort bourru et de massacrante humeur » (Hugo).
● massacrant, massacrante adjectif Familier. Humeur massacrante, mauvaise humeur. ● massacrant, massacrante (expressions) adjectif Familier. Humeur massacrante, mauvaise humeur.massacrant, anteadj. être d'une humeur massacrante, de très mauvaise humeur.⇒MASSACRANT, -ANTE, part. prés. et adj.I. —Part. prés. de massacrer.II. —Adj. Maussade et bourru. Maman suit l'exemple de la nature. Elle est massacrante pendant cinq heures, et gaie, affable un moment (BALZAC, Corresp., 1821, p.108).♦(Être d'une) humeur massacrante (usuel). Je hais Paris (...). J'y suis d'une humeur massacrante, d'un caractère insupportable, toujours affairée, obsédée, pestant d'être détournée de mes amis par une foule de sots (SAND, Corresp., t. 2, 1836, p.37). Cette agitation absurde et folle est sans doute ce qu'on appelle l'humeur massacrante (AMIEL, Journal, 1866, p.257). V. humeur II C ex. de Duhamel.Prononc. et Orth.:[
], fém. [-
]. Att. ds Ac. dep. 1835. Étymol. et Hist. 1. 1777 «qui massacre, où l'on massacre» (VOLTAIRE, Mél. hist. un chrétien contre six juifs, IV et V ds LITTRÉ); 2.fig. 1807 humeur massacrante (J.-F. MICHEL, Expr. vic., p.129). Part. prés. de massacrer. Fréq. abs. littér.:39.massacrant, ante [masakʀɑ̃, ɑ̃t] adj.ÉTYM. 1777, Voltaire, « ennuyeux, fâcheux »; p. prés. de massacrer.❖2 Fig. || Humeur massacrante : mauvaise humeur par laquelle on maltraite les gens. ⇒ Insupportable (→ Humeur, cit. 46).1 Toutefois, avec tant de motifs de prendre la vie en patience et en joie, Messire Robert (…) s'était éveillé le matin (…) fort bourru et de massacrante humeur.Hugo, Notre-Dame de Paris, I, VI, I.2 Penellan, lui, devenait d'une humeur massacrante; il donnait tout le monde au diable et ne cessait, à chaque occasion, de se fâcher contre la faiblesse et la lâcheté de ses compagnons, plus timides et plus fatigués, disait-il, que Marie, laquelle aurait été au bout du monde sans se plaindre.J. Verne, Un hivernage dans les glaces, p. 276.
Encyclopédie Universelle. 2012.
